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Voeux 2022

Dernière mise à jour : 17 mai 2022


La lettre de Phil.



À une bassesse, il faut répondre par la hauteur. Je ne m’abaisserai pas à commenter longtemps les dires d’une personne qui est supposée représenter l’honneur de la France. À mon petit niveau, je pourrai me permettre - ne représentant que moi-même - une périphrase poétique: "Vos jugements ne me touchent qu’à l’endroit où le soleil ne brille jamais..."


Pour revenir à du concret - je n’ai parlé que de cela ces derniers mois: des faits et encore des faits - il me semble que la plupart ont compris vers quel manège infernal on souhaite les emmener, et que, pour faire court: les convaincus d’hier seront les emmerdés de demain.


Bien sûr, il y aura les abonnés... comme pour les box, l’électricité, le téléphone…. avec une carte de fidélité et, à la dixième injection, un toucher rectal offert…


En ce début d’année, je ne reviendrai pas non plus sur le constat. Chacun sait maintenant où trouver les données et le bilan désastreux de cette "guerre" lamentable. Mes pensées vont aux victimes.


Rêvons d’autre chose.


Mettons dans l’ordre ce qui devra nous aider à rétablir la bienveillance et le bien-être dans la société. Ce que tous ceux qui boudent les médias appellent incongrûment "le bonheur".


Le bonheur, c’est un ensemble de moments contre-productifs. Voilà la définition que pourrait en donner les disciples du Nouvel Ordre Mondial (on peut désormais en parler puisqu’ils se sont officiellement déclarés : on échappe aux qualificatifs désagréables…).


La soirée en amoureux, le petit repas maison entre amis, le fou-rire en famille, la promenade en forêt…. Vous avez remarqué comme toutes ces choses ne servent à rien ou si peu. Économiquement parlant…


La santé, cet état intermédiaire instable, perpétuellement inaccessible, ou, lorsqu’il est acquis, totalement anti-économique... Là aussi, on peut reconnaître une définition qui sied à nos "géants de la pilule"… État qui repose pourtant beaucoup sur la pratique des activités précédemment citées.


La création, lorsqu’elle ne repose sur rien - ou si peu - qu’une guitare, une table à dessin, une feuille blanche, est le sommet du plaisir inutile, de la réalisation de soi à travers une norme désuète et minimaliste. Comment donc? Pas de géant de la production cinématographique? Pas d’ordinateur? Pas d’investisseurs aux manettes ? Fi donc de ces rêveurs non "bankables"! Pourtant c’est, entre autres, elle qui nous meut, et qui élève les esprits.


La transmission - sœur de la dernière - hors des évaluations qui mènent aux cotations et marchés, sans compétition, rentabilité, loin des clous (qui évoquent une torture), hors des sentiers battus (ont-ils mérité ça?), la transmission d’une curiosité, d’un sentiment, d’une valeur qui est bien au-delà de la valeur marchande, puisque qu’elle existe pour élever les esprits de ceux qui reçoivent autant que de ceux qui donnent. Il n’y a pas d’échange... tout le monde progresse. Tout cela n’est ni croissance économique, ni endettement, ni production, ni consommation…. Seuls des idiots peuvent y voir un progrès, ajouteraient nos "amis bien-pensants".

La spiritualité. Dieu, ou toute autre forme de croyance, le dialogue avec nos "grands frères immobiles", l’amour universel, etc... Bouddha, Ghandi, Jésus, ouh la, la! nos "grands investisseurs" commenteraient que c’est intéressant sous forme de religion, comme outil de manipulation ou de menace pour maintenir la peur. Mais, sur le plan individuel, voyez-vous, ce qui n’est pas matériel tendrait à élever les esprits. Cela ne doit pas exister!... Passez votre chemin!


N’oublions jamais que les plus belles réalisations de l’homme, de Michel-Ange à Martin Luther King, ont d’abord été rêvées...ne sous-estimons jamais nos rêves.


Progrès?


Le progrès. Cette marche si haute qu’elle entraîne la chute.

La technologie. Pourquoi pas? Tant qu’elle n’est pas au pouvoir. Ce serait mettre la charrue avant les bœufs...auraient dit nos anciens. La scie qui déciderait de couper… la main du menuisier ?

La santé industrielle. À une certaine époque, on disait que la médecine était à la fois un art et une science: Étudier un cas ou guérir un malade. Le théoricien est rassuré si son patient est mort guéri.


Quelques exemples de progrès récents. Cela nous fait retomber dans le glauque et le matériel... mais ces choses qui nous arrivent sont les conséquences de nos décisions collectives.


Depuis quelques temps, je m’amuse à chercher une définition de la démocratie qui déroge à celle des dictionnaires, totalement utopique et farfelue. Ce mot est répété à l’envi par ceux qui en ont fait une sorte de dieu, uniquement statistique et très théorique, ou un mantra, qu’il faut répéter le plus souvent possible pour en faire apparaître l’entité.

Je vous propose ceci:

Démocratie: décision collective consistant à déléguer ses décisions individuelles, et à dissoudre sa responsabilité.


Déléguer et dissoudre. Revoilà l’Europe!


Sans aller plus loin que l’énergie et l’argent, voici deux exemples qui trahissent le fonctionnement de nos "démocraties" modernes.

Les traités européens et quelques décisions récentes - avec le faux visage d’une concurrence loyale - interdisent à la Banque Centrale de prêter directement aux états. Ceux-ci sont tenus d’emprunter à des organismes privés qui ont eux-mêmes le droit d’emprunter à la Banque Centrale (pour rien évidemment). Marge colossale pour eux, payée par nos impôts. Pour la France, le déficit du pays correspond au montant des intérêts payés chaque année à ces organismes. Le principe est le même pour l’électricité, que nous produisons pour très peu cher… et que le marché nous revend pour très cher, différence payée par les consommateurs… Je précise que dans les deux cas, les intermédiaires n’ont rien fait, ils n’ont apporté aucune plus-value, sauf celle de subtiliser des fortunes aux contribuables-consommateurs... et, probablement, de bons gueuletons à la santé de ces imbéciles qui payent.

Voilà - entre autres - pourquoi il faudrait cesser de déléguer et dissoudre.


Vœux


Resserrer les liens, pratiquer la proximité sociale, faire sauter les masques, rétablir une médecine bienveillante, une technologie au service de l’homme, chacun sait que cela est possible. Avant d’essayer de résoudre 67 millions de problèmes, il est plus malin de contribuer à faire le lien et bâtir en petites unités, les nouveaux socles…la contamination fera le reste.


Il ne s’agit pas de détruire tout ce qui est bien…


Mais de désherber et évacuer… les parasites de finance et de pouvoir qui nous étranglent.


C’est tout ce que je nous souhaite pour 2022.


Respirer.


Bonne année à tous, et préservons les enfants.



Phil.






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