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La Souris Chauve

Vaccins Covid : des interrogations Outre-Rhin

Suite à la lecture de cet article de France Soir du 23/02/2022 qui fait référence à un article dans un important journal allemand soulevant des questionnements sur les vaccins Covid, la Souris a voulu en savoir un peu plus. Elle a trouvé en effet cet article dans le journal Die Welt (Le Monde), un des plus grands quotidiens allemands, ainsi que trois autres articles récents qui ont également retenu son attention. Elle vous propose ici un petit résumé en français de ses trouvailles.



L’article évoqué par France Soir s’intitule : Vaccination Coronavirus : questionnements sur les vaccins à ARN. Les auteures de l’article, Elke Bodderas et Cornelia Stolze, constatent que les vaccins Biontech et Moderna n’ont toujours pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) "normale" 14 mois après la première vaccination. Cette situation est inhabituelle et soulève des questions parmi les médecins et les experts en pharmacie dont certaines sont détaillées dans cet article.


Environ 62 millions d’Allemands sont actuellement vaccinés, surtout avec les vaccins de Biontech et Moderna, mais aucun de ces vaccins à ARN messager a été étudié suffisamment pour rentrer dans les standards pour obtenir une AMM "normale" de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Actuellement, ils n’ont reçu qu’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle qui est temporaire.


14 mois après les premières vaccinations en Allemagne, des études cruciales sur la sécurité et l’efficacité n’ont toujours pas été fournies. Les auteures rappellent que l’Agence européenne des médicaments avait initialement exigé que ces études devaient être fournies avant juillet 2021, mais elles constatent que "ce délai est passé silencieusement et sans qu’il ne se passe rien" et que l’EMA a prolongé l’AMM conditionnelle des deux vaccins "en toute discrétion" d’une année en octobre et novembre 2021. Ce qui a éveillé quelques soupçons dans le monde scientifique.


Les journalistes ont interrogé Susanne Wagner, une experte disposant d’une longue expérience dans le développement de produits pharmaceutiques et spécialiste des nanoparticules lipidiques. Elle se demande si Pfizer et Moderna ont vraiment l’intention d’obtenir une AMM régulière en Europe. Elle soulève des "manques de connaissances dangereux", en particulier dans le domaine la pharmacocinétique qui étudie le devenir de la substance active dans un organisme, dans quels organes elle s’accumule et combien de temps elle reste dans le corps.


L’experte reconnaît que l’urgence lors de la mise en marché initiale a pu justifier ce manque de données, mais se demande pourquoi elles ne sont toujours pas disponibles 14 mois plus tard. Cette situation fait naître des soupçons : "est-ce que les résultats ne seraient peut-être pas convenables ?" D’autres délais pour fournir des données n’ont également pas été respectés.


Le virologue Alexander Kekulé reconnaît que les nouveaux vaccins ARNm rentrent difficilement dans les conditions habituelles pour les autorisations de l'EMA, mais il déplore le manque d’explications de la part de Pfizer et des autorités. Selon lui, ce manque de transparence donne du grain à moudre aux mouvements contestataires.


Déjà en mars 2021, le British Medical Journal (BMJ) citait des documents de l’EMA qui avaient été divulgués et qui évoquent de « vives préoccupations » concernant la sécurité des vaccins ARNm car certains lots présentaient des caractéristiques préoccupantes - trois semaines plus tard, le vaccin Pfizer/Biontech avait été autorisé. Die Welt a contacté l’EMA pour savoir si les problèmes soulevés ont été résolus. L’EMA a répondu par l’affirmative, mais ne donne pas d’explications plus détaillées.


L’experte Susanne Wagner explique que les producteurs de vaccins n’ont pas répondu à certaines questions essentielles (est-ce que la substance active s’accumule dans le cerveau, le rein, les ganglions, le cœur, est-ce qu’elle est transmise aux embryons ?). La pharmacocinétique n’est pas étudiée pour des vaccins classiques, mais selon l’experte, les vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna sont des "produits de thérapie génique", donc ils relèvent d‘une autre catégorie et la distribution de l’ARNm doit être explorée.


Mais ni l’EMA ni la FDA américaine exigent ces études. Or, les autorités au Japon les ont revendiqués et les données obtenues montrent que les lipides s’accumulent de façon préoccupante dans des organes vitaux. Selon Susanne Wagner, ceci pourrait expliquer certains effets secondaires graves comme des thromboses, myocardites ou des embolies pulmonaires. Même si ces effets secondaires sont rares, elle estime que des études détaillées sont indispensables pour obtenir une AMM régulière en Europe.



La Souris a été heureuse (et aussi assez surprise) de trouver ces questionnements critiques dans un grand journal mainstream, donc elle a continué à y fouiner un peu. Ainsi, elle est tombée sur cet article. Il s’agit d’une interview du directeur de la clinique de pneumologie de la faculté de médecine de Hanovre, Tobias Welte. Le médecin explique qu’actuellement, 80 % des patients testés positifs au Coronavirus dans son hôpital sont venus pour une autre pathologie et que leur test positif est accessoire.


Un autre article du 25/02/2022 dans Die Welt a aussi intrigué la Souris: Vaccins coronavirus : beaucoup plus d'effets secondaires qu’on le pensait jusqu’ici. Il relate le fait que le président d'une assurance maladie allemande, la BKK ProVita, s’est adressé aux autorités, à certaines institutions et à la presse pour sonner l’alerte. Ayant détecté une augmentation considérable de consultations liées à des effets secondaires des vaccins, l’assurance a analysé ses données.


Le résultat a alerté le président, Andreas Schöfbeck : en sept mois et demi (du premier trimestre 2021 à la moitié du 3e trimestre 2021), 216.695 assurés de la BKK (qui compte 10,9 millions d’assurés) ont consulté un médecin suite à des effets secondaires des vaccins ; 7665 cas qui concernaient d’autres vaccins que ceux contre la Covid-19 n’ont pas été comptabilisés. Or, l’autorité qui recense les effets secondaires an Allemagne, le Paul-Ehrlich-Institut, indique seulement 244.576 cas d’effets secondaires pour 61,4 millions de vaccinés contre la Covid-19 pour toute la campagne de vaccination qui dure depuis 14 mois.


Schöfbeck en conclut qu’il y a une sous-estimation importante des effets secondaires. Il parle d’un « signal d’alerte important qui doit être impérativement pris en compte pour l’utilisation future des vaccins », car on ne peut pas exclure qu’il existe un "danger pour des vies humaines". Schöfbeck, qui est président de la BKK Pro Vita depuis 21 ans, explique qu’il rend les données publiques parce que "les chiffres qui résultent de notre analyse sont très éloignés des chiffres annoncés publiquement. Ce ne serait pas éthique de ne pas en parler."


Il s’explique la sous-déclaration des effets secondaires par le fait que les médecins ne sont pas rémunérés pour la saisie des effets secondaires et que cette saisie est très chronophage. "C’est tout simplement impossible de tout saisir", affirme-t-il. Il précise bien que les données dont la BKK disposent ne permettent pas de connaître la gravité des effets secondaires recensés. "Nous savons seulement que les gens se sont sentis si mal qu’ils ont consulté un médecin".


Dans un nouvel article du même jour, Die Welt relate les réactions de différents politiques et autorités à cette alerte. Une rencontre entre l’assurance BKK et le Paul-Ehrlich Institut a été prévue, mais Schöfbeck a essuyé immédiatement de vives critiques. Le Président de l’association professionnelle des médecins VirchowBund décrédibilise la BKK Pro Vita parce qu’elle rembourse des médicaments homéopathiques et anthroposophiques et reproche à Schöfbeck une "ignorance embarrassante ou une intention frauduleuse sournoise", car les effets secondaires enregistrés par les médecins des assurés de la BKK englobent "toute la panoplie des effets attendus, bénins et temporaires d’une vaccination". Et "évidemment, les médecins notifient tous les effets secondaires significatifs."


Des députés chrétiens-démocrates en charge des sujets de santé (le parti chrétien-démocrate CDU est actuellement dans l’opposition) ont pour leur part critiqué la collecte des données en Allemagne en général et ont souligné qu’il y a de pus en plus de doutes sur les chiffres du Paul-Ehrlich-Institut. Pour eux, dans ces conditions, l’obligation vaccinale à partir de 18 ans (qui est toujours en discussion en Allemagne) est intenable car cette décision ne peut pas être prise sans disposer de données précises sur les vaccins et les effets secondaires.


La suite de cette affaire, la Souris l'a trouvée sur le site d’information Der Spiegel dans un article du 02/03/2022 qui nous apprend que le conseil d’administration de la BKK Pro Vita a décidé de congédier Andreas Schöfbeck sans délai. Il n’a pas donnés des précisions sur ses motifs "pour des raisons de protection de la personnalité".


A suivre....



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