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Présentation du Pr Peter Doshi devant une commission d'experts

Dernière mise à jour : 17 mai 2022


Traduction française par Phil.



Pr Peter Doshi, Professeur en pharmacie – Université du Maryland – Senior editor du British Medical Journal.

Devant une commission d’experts sous l’égide du Sénateur Ron Johnson ( Wisconsin ), début novembre 2021.





Bonjour,

Je suis Peter Doshi.

Je suis professeur en pharmacie à l’Université du Maryland, et directeur de publication au British Medical Journal. Je n’ai pas de conflit d’intérêt et mon intervention d’aujourd’hui est faite à titre personnel.

A la faculté de pharmacie, je délivre un cours sur l’approche critique de la littérature médicale.

Nous apprenons aux élèves comment lire au-delà des rapports d’étude, avec du recul et comment évaluer le contenu d’une étude médicale, en évitant de tout prendre pour « argent comptant ».

Je voudrais utiliser maintenant mes 5 minutes pour que nous nous réapproprions l’esprit critique.


Je suis triste. Il y a eu une « super saturation » dans la société. L’attitude du « Tout le monde sait bien... » qui a mis à terre la curiosité intellectuelle, et a conduit à l’auto-censure. Ainsi, passons en revue quelques exemples de « Tout le monde sait bien » dont je ne suis pas sûr que nous en soyons certains.


« Tout le monde sait bien » qu’il s’agit d’une pandémie de non vaccinés.

Mais, si les hospitalisations et les morts étaient tous dûs aux non vaccinés, pourquoi un «boost » serait-il nécessaire ? ( 3e dose ) .


Ou bien, pourquoi les statistiques seraient-elles si différentes au Royaume Uni, où la plupart des hospitalisations et décès arrivent parmi les vaccinés ? Comme l’a déclaré le sénateur Johnson.

Là, il y a un illogisme, quelque chose d’étrange...ça ne colle pas !

Nous devons tous nous demander : Est-ce vrai que c’est une pandémie de non vaccinés ?

Qu’est-ce que cela signifie ?

Autre chose :

« Tout le monde sait bien » que les vaccins covid sauvent des vies. En fait, nous savons cela depuis le début 2021, et les essais cliniques le prouvent. Comme nous pouvons le voir, ici, dans la page de février du « Journal of American Medical Association ». Mais, est-ce vrai ?

Lorsque ce rapport fut officiellement publié, il y avait seulement eu : Un mort ! Un mort !? parmi les 17000 participants aux essais Pfizer et Moderna… Aujourd’hui, nous avons plus de données et nous pouvons voir qu’il y a un nombre identique de morts entre le groupe des vaccinés et le groupe des placebos.

Les essais n’ont pas montré une réduction de décès. Y compris pour les morts covid. Je suppose que pour les autres causes de décès, les preuves sont fragiles, avec seulement 2 morts en groupe placebo et un décès en groupe vaccin.

Mon objectif n’est pas de rejeter ou non les possibilités du vaccin.

Mon sujet est de démontrer que ceux qui affirmaient que les essais démontraient que les vaccins sont hautement efficaces, avaient tort. Les essais ne démontrent pas cela.


Maintenant, parlons des « anti-vax ».

« Tout le monde sait bien » qu’il faut rejeter ce que les anti-vax ont à dire.

Mais que signifie ce terme ?

Le dictionnaire « Merriam Webster »(*) définit cela comme : « Une personne opposée à l’utilisation des vaccins ou aux réglementations qui les rendent obligatoires »

Je m’attendais à la première partie de la définition. La seconde partie m’a abasourdi.

Il y a beaucoup de pays, du Royaume-Uni au Japon, qui n’ont pas rendu obligatoires les vaccins pour les enfants. Les deux ont un taux élevé de vaccinations, simplement sans aucune réglementation.

Il n’y a pas d’obligation. Et je parierais qu’une large minorité, voire une majorité, entrent dans la définition des « anti-vax »


Une autre définition plus choquante concerne le mot « vaccin ».

Je suis un des universitaires qui défend que ces produits ARNm que tout le monde appelle « vaccins » sont qualitativement différents des vaccins standards. Par conséquent, j’ai trouvé fascinant que le dictionnaire « Merriam Webster »(*) change sa définition du mot vaccin, au début de cette année.

Les produits ARNm ne rentraient pas dans la définition de ce dictionnaire, depuis sa création, durant les quinze dernières années – La définition a été étendue, afin que les produits ARNm y correspondent. Je souligne ceci, en posant une question : Comment vous sentiriez-vous en rendant obligatoire un vaccin covid, si on ne l’appelait pas vaccin ? Si, à la place, cette injection était appelée : « médicament ».

Voici le scénario :

Nous avons ce « médicament » et nous avons la preuve qu’il ne protège pas de l’infection. Il n’arrête pas non plus la contamination virale.

Le médicament est réputé réduire le risque de devenir très malade, ou de mourir du covid. Prendriez-vous une dose de ce médicament, tous les 6 mois, pour le reste de votre vie ?

En supposant que cela maintienne son efficacité.

Prendriez-vous seulement ce médicament pour vous-même, ou soutiendriez-vous l’obligation pour chacun autour de vous de prendre ce médicament ? Ou alors : diriez-vous : Attendez une minute...Si c’est seulement cela que fait le médicament, pourquoi ne pas choisir un traitement normal à la place ? Pourquoi réglementer une obligation ?

Le sujet repose sur le fait que nous l’appelons : vaccin. Cela signifie qu’ils sont considérés comme les vaccins obligatoires pour les enfants.

Chacun de ces produits est un produit différent d’un vaccin. Si les gens sont d’accord pour les rendre obligatoires, c’est que « c’est un vaccin, et d’autres vaccins sont obligatoires ».

Alors, pourquoi devrions-nous les rendre obligatoires ?

Je pense qu’il est temps d’injecter du sens critique dans nos débats.

J’espère que nous le ferons aujourd’hui.

Merci.



(*) dictionnaire de référence aux États-Unis

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